Période du 7 janvier au 8 février
Cours sur le travail : le travail rend-il heureux ?
- Introduction, problématisation (cf. Genèse, changement de la valorisation du travail : antiquité / époque moderne, etc.).
- Présentation du protestantisme, avant lecture de L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme de Max Weber. Le travail comme Beruf, vocation - inspiration de l’esprit du capitalisme par conception et survalorisation du travail dans le cadre d’une hygiène d’existence ascétique.
- Le travail libérateur chez Hegel (dialectique du maître et de l’esclave in Phénoménologie de l’Esprit) : l’opération de la conscience de soi comme reconnaissance face à autrui et transformation de la matière.
- Le travail aliénant comme bouleversement de l’essence même du travail à partir de la division du travail (commentaire détaillé d’un texte de Marx extrait de l’Ebauche d’une critique de l’économie politique).
- La division travail / œuvre (Hannah Arendt, Le Travail in Condition de l’homme moderne) :
- le travail comme production d’objets périssables, consommables, l’œuvre comme production de repères durables, installation d’un monde.
- Au-delà du travail ? Critique du travail par lecture du Manifeste contre le travail du collectif Krisis : réfutation de l’idole travail, pensée d’une possible société sans travail.
Conclusion du cours sur le travail.`
Période du 25 février au 4 avril
Cours sur la science : La science : compréhension ou domination (utilisation) de la nature? Spéculation ou technique?
- Introduction, problématisation
- La conception commune de la méthode scientifique : l’induction (origine avec précurseurs comme Newton, Galilée, etc.), à partir de Qu’est-ce que la science? d’Alan Chalmers
- Déficience de la conception inductiviste (la probabilité, le rapport théorie-observation)
- La falsifiabilité comme critère de scientificité d’une théorie, le progrès en science (à partir de Popper, mais aussi Feyerabend, Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance, pour problématisation du concept de progrès)
- La science et la pensée technique
- la nature écrite en langage mathématique, de Galilée, hypothèse revue, critiquée par Husserl dans la Krisis
- la science ne pense pas : sentence de Heidegger, explication (divorce philosophie - science à partir de la question de l’essence)
- la notion de technoscience
Conclusion du cours sur la science
Cours sur la perception : percevoir est-ce juger ?
- Introduction, problématisation
- La perception comme construction biologique et culturelle
- l’Umwelt chez Jakob von Uexküll (Mondes animaux et monde humain)
- la proxémie de Edward T. Hall, La Dimension cachée : l’espace chez le Japonais, l’Arabe, l’Européen, etc.
- La perception comme construction intellectuelle : Descartes et la Méditation II, le morceau de cire.
- La perception structurée par le besoin et catégories langagières : Bergson, Le Rire, L’Energie spirituelle, ...
- La perception comme vérité précédant le jugement :
- la perception de l’artiste chez Bergson (Le Rire), la perception hallucinée selon Aldous Huxley (The Doors of Perception)
- La réfutation du concept de sensation, la prééminence de la perception, chez Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception.
- Conclusion du cours sur la perception
samedi 17 mai 2008
Cours de philosophie de l'année - II
Cours sur le langage : les mots cachent-ils les choses ?
- Introduction : problématisation.
- L’homme comme “animal doué de parole” chez Aristote in Politique avec son importance dans constitution de la communauté, de la sphère juridico-politique, etc.
- Définition du bavardage (chap. 35 de Etre et Temps de Heidegger) comme primat du parler sur le parlé, absence de connaissance de ce dont il est parlé.
- Explication des enjeux de la sophistique, rapport avec illusion, vérité, imitation...
- Le mot et sa “partialité” : le mot ne nomme pas le singulier, cf. Phénoménologie de l’Esprit. Le mot nomme l’universel, ébauche de connaissance. Force du langage pour Hegel. Antithèse avec Le Rire de Bergson : extrait commenté. Pour B. les mots ne sont que des étiquettes, conditionnent perception qui est elle-même anticipation de l’action, interprétation réductrice du réel. Nous vivons à cause du langage dans “zone mitoyenne entre les choses et nous”.
- Rapport du langage avec constitution du monde comme ensemble de choses (réel dans son étymologie), aménagement d’une distance entre l’homme et le monde. Rappel de l’efficience du langage dans constitution de la perception : exemple tiré d’une nouvelle de Borges - There are more things.
- Importance du langage dans savoirs primitifs, magie, shamanisme, etc. Cf. Cassirer in Langage et Mythe.
- Importance du langage dans constitution du savoir classique sous forme, par ex., des taxinomies de l’histoire naturelle comme grammaire généralisée (cf. M. Foucault, Les Mots et les Choses). Pb soulevé par Buffon (contre Linné) : comment traiter l’individu, exception au genre ?
- Grands pbs philosophiques sont le résultat d’un mésusage du langage : cf. Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus. Explication des enjeux de l’ouvrage, citations commentées.
- Le mot poétique comme déconceptualisation du mot usuel, le poème comme résistance à la pensée technique (Heidegger).
- Les origines du langage, le rapport entre le mot et l’idée : la position de l’antinomie avec le Cratyle, lecture détaillée du dialogue.
- Le rapport naturel du mot et de l’idée, langues du midi et du nord avec Rousseau, les passions et non les besoins comme origine du langage, etc. Cf. Essai sur l’origine des langues de Rousseau.
- L’arbitraire du signe : éléments de linguistique avec Saussure, Cours de linguistique générale. Parcours détaillé de l’ouvrage et de ses distinctions conceptuelles (signifiant/ signifié, langage/langue, langue/parole, ...). Et explication du sens de l’arbitraire du signe.
Conclusion du cours sur le langage.
Période du 8 novembre au 21 décembre
Cours sur autrui : Autrui n’est-il qu’un autre moi-même (un alter ego), la présence d’autrui nous évite-t-elle la solitude ?
- Introduction. Problématisation.
- Autrui et l’altérité : un enjeu de philosophie contemporaine. Leur relatif oubli par la philosophie “classique” au profit du questionnement homogénéisant sur la morale, la raison, etc. Exemple typique : statut de l’altérité d’autrui chez Descartes, Méditations métaphysiques, II - simple fruit d’un raisonnement par analogie.
- L’élargissement intersubjectif du cogito dans L’Existentialisme est un humanisme de Sartre.
- L’échange des regards : le regard pétrifiant, objectivant, autrui comme être-regard chez Sartre (L’Etre et le Néant, IV). La honte.
- Antithèse au regard par Merleau-Ponty, Le Visible et l’invisible. L’être au monde, la chair, autrui et moi comme tissés dans la même chair, autrui comme décentration du moi parce que partageant le même monde que le mien, pas juge m’écrasant dans poussière de mon monde.
- L’impossibilité de rompre notre solitude ontologique avec E. Levinas (Le Temps et l’autre, Totalité et Infini....). Même l’Eros est accusation de la dualité des êtres : reprise détaillée du Banquet de Platon, antithèse par Levinas.
- La mort : nous n’avons d’expérience de la mort que celle d’autrui. Cf. La Mort et le temps de Levinas. L’être-pour-la-mort de Heidegger, et sa nuance par Levinas.
- Autrui comme visage : définition détaillée de cette notion levinassienne non conceptuelle. Commentaire d’un texte de Levinas extrait de De l’Existence à l’existant.
Conclusion du cours sur autrui.
Cours sur le désir : désirer est-ce nécessairement souffrir ?
- Introduction, problématisation
- Pour une définition du désir :
- Les espèces du désir dans l’Anthropologie du point de vue pragmatique de Kant (distinguer notamment passion et émotion, etc.
- action-passion chez Descartes (Traité des Passions), les mécanismes du corps (esprits animaux, la glande pinéale...), discipliner ses passions
- Le désir comme souffrance :
- l’amour dans le Banquet de Platon
- retour aux passions comme “maladie de l’âme” chez Kant, relation avec la raison
- le désir comme manque et essence du réel chez Schopenhauer (commentaire de texte extrait de Le Monde comme volonté et comme représentation)
- le désir comme construction de valeurs :
- le conatus spinozien (rapport avec le bonheur, notamment)
- le désir comme agencement d’ensembles chez Deleuze dans Anti-Œdipe, Abécédaire, ...
- Au-delà du désir ? Schopenhauer et l’abolition du désir (voie bouddhique), mais accusation de nihilisme (Nietzsche)
Conclusion du cours sur le désir
Cours sur l’art : Peut-on discuter des goûts et des couleurs ?
- Introduction, problématisation
- Distinction art-autres domaines d’activité (Kant, Critique de la faculté de juger §43, §44)
- Approche du “génie”.
- L’inspiration dans histoire de la philosophie/histoire de l’art (Ion, Curiosités esthétiques, ...)
- l’œuvre d’art comme finalité sans fin
- explication de la possibilité d’une universalité subjective en matière de jugement de goût : désintéressement, sensu communis, ...
- Le beau comme symbole de la moralité : § 59 de la CFJ.
- L’œuvre d’art comme unification de l’être humain, jeu : à partir d’une lecture des Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme de Schiller (conciliation de l’instinct formel et de l’instinct matériel).
- L’œuvre d’art : imitation ou création ?
- question pas seulement philosophique mais aussi historique.
- la mimesis chez Platon (République) et chez Aristote (Poétique) : déficience ontologique ou construction de l’universel ?
- critique de la mimesis par Hegel (L’Esthétique) et par Baudelaire (Curiosités esthétiques)
- Quelques traits de l’art contemporain :
- quelques innovations esthétiques majeures (photographie cinéma, abstraction picturale, sérialisme, ...)
- l’art comme disparition de l’œuvre, ambiance esthétique (à partir d’une lecture de Y. Michaud, L’Art à l’état gazeux)
Conclusion du cours sur l’art
- Introduction : problématisation.
- L’homme comme “animal doué de parole” chez Aristote in Politique avec son importance dans constitution de la communauté, de la sphère juridico-politique, etc.
- Définition du bavardage (chap. 35 de Etre et Temps de Heidegger) comme primat du parler sur le parlé, absence de connaissance de ce dont il est parlé.
- Explication des enjeux de la sophistique, rapport avec illusion, vérité, imitation...
- Le mot et sa “partialité” : le mot ne nomme pas le singulier, cf. Phénoménologie de l’Esprit. Le mot nomme l’universel, ébauche de connaissance. Force du langage pour Hegel. Antithèse avec Le Rire de Bergson : extrait commenté. Pour B. les mots ne sont que des étiquettes, conditionnent perception qui est elle-même anticipation de l’action, interprétation réductrice du réel. Nous vivons à cause du langage dans “zone mitoyenne entre les choses et nous”.
- Rapport du langage avec constitution du monde comme ensemble de choses (réel dans son étymologie), aménagement d’une distance entre l’homme et le monde. Rappel de l’efficience du langage dans constitution de la perception : exemple tiré d’une nouvelle de Borges - There are more things.
- Importance du langage dans savoirs primitifs, magie, shamanisme, etc. Cf. Cassirer in Langage et Mythe.
- Importance du langage dans constitution du savoir classique sous forme, par ex., des taxinomies de l’histoire naturelle comme grammaire généralisée (cf. M. Foucault, Les Mots et les Choses). Pb soulevé par Buffon (contre Linné) : comment traiter l’individu, exception au genre ?
- Grands pbs philosophiques sont le résultat d’un mésusage du langage : cf. Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus. Explication des enjeux de l’ouvrage, citations commentées.
- Le mot poétique comme déconceptualisation du mot usuel, le poème comme résistance à la pensée technique (Heidegger).
- Les origines du langage, le rapport entre le mot et l’idée : la position de l’antinomie avec le Cratyle, lecture détaillée du dialogue.
- Le rapport naturel du mot et de l’idée, langues du midi et du nord avec Rousseau, les passions et non les besoins comme origine du langage, etc. Cf. Essai sur l’origine des langues de Rousseau.
- L’arbitraire du signe : éléments de linguistique avec Saussure, Cours de linguistique générale. Parcours détaillé de l’ouvrage et de ses distinctions conceptuelles (signifiant/ signifié, langage/langue, langue/parole, ...). Et explication du sens de l’arbitraire du signe.
Conclusion du cours sur le langage.
Période du 8 novembre au 21 décembre
Cours sur autrui : Autrui n’est-il qu’un autre moi-même (un alter ego), la présence d’autrui nous évite-t-elle la solitude ?
- Introduction. Problématisation.
- Autrui et l’altérité : un enjeu de philosophie contemporaine. Leur relatif oubli par la philosophie “classique” au profit du questionnement homogénéisant sur la morale, la raison, etc. Exemple typique : statut de l’altérité d’autrui chez Descartes, Méditations métaphysiques, II - simple fruit d’un raisonnement par analogie.
- L’élargissement intersubjectif du cogito dans L’Existentialisme est un humanisme de Sartre.
- L’échange des regards : le regard pétrifiant, objectivant, autrui comme être-regard chez Sartre (L’Etre et le Néant, IV). La honte.
- Antithèse au regard par Merleau-Ponty, Le Visible et l’invisible. L’être au monde, la chair, autrui et moi comme tissés dans la même chair, autrui comme décentration du moi parce que partageant le même monde que le mien, pas juge m’écrasant dans poussière de mon monde.
- L’impossibilité de rompre notre solitude ontologique avec E. Levinas (Le Temps et l’autre, Totalité et Infini....). Même l’Eros est accusation de la dualité des êtres : reprise détaillée du Banquet de Platon, antithèse par Levinas.
- La mort : nous n’avons d’expérience de la mort que celle d’autrui. Cf. La Mort et le temps de Levinas. L’être-pour-la-mort de Heidegger, et sa nuance par Levinas.
- Autrui comme visage : définition détaillée de cette notion levinassienne non conceptuelle. Commentaire d’un texte de Levinas extrait de De l’Existence à l’existant.
Conclusion du cours sur autrui.
Cours sur le désir : désirer est-ce nécessairement souffrir ?
- Introduction, problématisation
- Pour une définition du désir :
- Les espèces du désir dans l’Anthropologie du point de vue pragmatique de Kant (distinguer notamment passion et émotion, etc.
- action-passion chez Descartes (Traité des Passions), les mécanismes du corps (esprits animaux, la glande pinéale...), discipliner ses passions
- Le désir comme souffrance :
- l’amour dans le Banquet de Platon
- retour aux passions comme “maladie de l’âme” chez Kant, relation avec la raison
- le désir comme manque et essence du réel chez Schopenhauer (commentaire de texte extrait de Le Monde comme volonté et comme représentation)
- le désir comme construction de valeurs :
- le conatus spinozien (rapport avec le bonheur, notamment)
- le désir comme agencement d’ensembles chez Deleuze dans Anti-Œdipe, Abécédaire, ...
- Au-delà du désir ? Schopenhauer et l’abolition du désir (voie bouddhique), mais accusation de nihilisme (Nietzsche)
Conclusion du cours sur le désir
Cours sur l’art : Peut-on discuter des goûts et des couleurs ?
- Introduction, problématisation
- Distinction art-autres domaines d’activité (Kant, Critique de la faculté de juger §43, §44)
- Approche du “génie”.
- L’inspiration dans histoire de la philosophie/histoire de l’art (Ion, Curiosités esthétiques, ...)
- l’œuvre d’art comme finalité sans fin
- explication de la possibilité d’une universalité subjective en matière de jugement de goût : désintéressement, sensu communis, ...
- Le beau comme symbole de la moralité : § 59 de la CFJ.
- L’œuvre d’art comme unification de l’être humain, jeu : à partir d’une lecture des Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme de Schiller (conciliation de l’instinct formel et de l’instinct matériel).
- L’œuvre d’art : imitation ou création ?
- question pas seulement philosophique mais aussi historique.
- la mimesis chez Platon (République) et chez Aristote (Poétique) : déficience ontologique ou construction de l’universel ?
- critique de la mimesis par Hegel (L’Esthétique) et par Baudelaire (Curiosités esthétiques)
- Quelques traits de l’art contemporain :
- quelques innovations esthétiques majeures (photographie cinéma, abstraction picturale, sérialisme, ...)
- l’art comme disparition de l’œuvre, ambiance esthétique (à partir d’une lecture de Y. Michaud, L’Art à l’état gazeux)
Conclusion du cours sur l’art
Cours de philosophie de l'année - I
Terminale L1 : période du 4 septembre au 26 octobre
- Prise de contact avec les élèves.
- Présentation du programme, liste des notions, des repères conceptuels.
- Règles de rendu des devoirs.
Introduction à la philosophie : l’étonnement philosophique
- L’étonnement comme origine de la philosophie : Platon (Théétète), Aristote (Métaphysique), citation commentée d’Aristote.
- Rapport étonnement-ignorance, parcours de L’Apologie de Socrate, définition de la sagesse comme assomption de l’ignorance, explication de la maïeutique.
- Nous avons tous conceptions philosophiques : bonheur, rapport avec la mort, etc. mais philosophons avec des intensités différentes à partir d’un étonnement premier.
- Définition de l’étonnement par Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation et explication de l’origine même de l’étonnement : considération de la souffrance et de la mort dans le monde ; bonheur n’amène pas à l’étonnement : cf. le premier Bouddha. Etonnement a donc caractère inquiétant.
- Pour tromper cette inquiétude : refuge dans l’opinion - définition platonicienne.
- Episode de la chute de Thalès - le ridicule du philosophe, la haine qu’il s’attire.
- Reprise de l’explication schopenhauerienne de l’origine de l’étonnement et développement : peur de la mort, analyse du On chez Heidegger, et de l’angoisse (Etre et Temps).
- Philosophie prend en charge un étonnement “angoissant” qui n’est pas ponctuel mais doit rester constant à chaque pas du philosophe.
- Mais risque du scepticisme : explication de l’épochè sceptique (Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes) et de ses enjeux existentiels et épistémologiques.
- Position sceptique n’est qu’un moment de l’activité philosophique (Hegel), moment dissolvant tous les prétendus acquis ou préjugés, dogmes, fussent-ils du savoir.
Conclusion du cours sur l’étonnement philosophique.
Cours sur conscience, inconscient, ... Puis-je me connaître moi-même ?
- Introduction, problématisation (le fait que certains incidents de la vie quotidienne attestent la non-transparence à soi du sujet humain, la non-maîtrise de soi)
- La conscience de soi comme préalable à toute connaissance possible
- le cogito cartésien (évidence du savoir, distinction esprit-corps, préparation à la preuve de l’existence de Dieu, etc.)
- le je pense kantien (unité des représentations mais aussi explication de la topologie des facultés chez Kant, distinction phénomène-noumène, idéalisme transcendantal appliqué à l’espace et au temps, etc.)
- La conscience de soi comme effort (non pas état)
- cf. Bergson, les aspects du moi. Aparté sur la localisation de la conscience (neuronal, mental), élan vital, ...
- La conscience de soi : lacunaire voire fiction philosophique ?
- Nietzsche, la conscience comme effet du langage
- Freud et la psychanalyse : présentation des concepts majeurs des deux topiques, cas Anna O, analyse du rêve, ethnopsychanalyse (Totem et Tabou), critique de la religion comme “névrose universelle de l’humanité”...
- Nuance par Jung : conscience et inconscient selon physique de la compensation
- Binswanger et la Daseinsanalyse : traits généraux - l’inconscient comme choix d’existence, la mondanité de l’homme.
- Conclusion du cours sur conscience, inconscient.
- Prise de contact avec les élèves.
- Présentation du programme, liste des notions, des repères conceptuels.
- Règles de rendu des devoirs.
Introduction à la philosophie : l’étonnement philosophique
- L’étonnement comme origine de la philosophie : Platon (Théétète), Aristote (Métaphysique), citation commentée d’Aristote.
- Rapport étonnement-ignorance, parcours de L’Apologie de Socrate, définition de la sagesse comme assomption de l’ignorance, explication de la maïeutique.
- Nous avons tous conceptions philosophiques : bonheur, rapport avec la mort, etc. mais philosophons avec des intensités différentes à partir d’un étonnement premier.
- Définition de l’étonnement par Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation et explication de l’origine même de l’étonnement : considération de la souffrance et de la mort dans le monde ; bonheur n’amène pas à l’étonnement : cf. le premier Bouddha. Etonnement a donc caractère inquiétant.
- Pour tromper cette inquiétude : refuge dans l’opinion - définition platonicienne.
- Episode de la chute de Thalès - le ridicule du philosophe, la haine qu’il s’attire.
- Reprise de l’explication schopenhauerienne de l’origine de l’étonnement et développement : peur de la mort, analyse du On chez Heidegger, et de l’angoisse (Etre et Temps).
- Philosophie prend en charge un étonnement “angoissant” qui n’est pas ponctuel mais doit rester constant à chaque pas du philosophe.
- Mais risque du scepticisme : explication de l’épochè sceptique (Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes) et de ses enjeux existentiels et épistémologiques.
- Position sceptique n’est qu’un moment de l’activité philosophique (Hegel), moment dissolvant tous les prétendus acquis ou préjugés, dogmes, fussent-ils du savoir.
Conclusion du cours sur l’étonnement philosophique.
Cours sur conscience, inconscient, ... Puis-je me connaître moi-même ?
- Introduction, problématisation (le fait que certains incidents de la vie quotidienne attestent la non-transparence à soi du sujet humain, la non-maîtrise de soi)
- La conscience de soi comme préalable à toute connaissance possible
- le cogito cartésien (évidence du savoir, distinction esprit-corps, préparation à la preuve de l’existence de Dieu, etc.)
- le je pense kantien (unité des représentations mais aussi explication de la topologie des facultés chez Kant, distinction phénomène-noumène, idéalisme transcendantal appliqué à l’espace et au temps, etc.)
- La conscience de soi comme effort (non pas état)
- cf. Bergson, les aspects du moi. Aparté sur la localisation de la conscience (neuronal, mental), élan vital, ...
- La conscience de soi : lacunaire voire fiction philosophique ?
- Nietzsche, la conscience comme effet du langage
- Freud et la psychanalyse : présentation des concepts majeurs des deux topiques, cas Anna O, analyse du rêve, ethnopsychanalyse (Totem et Tabou), critique de la religion comme “névrose universelle de l’humanité”...
- Nuance par Jung : conscience et inconscient selon physique de la compensation
- Binswanger et la Daseinsanalyse : traits généraux - l’inconscient comme choix d’existence, la mondanité de l’homme.
- Conclusion du cours sur conscience, inconscient.
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