Terminale L1 : période du 4 septembre au 26 octobre
- Prise de contact avec les élèves.
- Présentation du programme, liste des notions, des repères conceptuels.
- Règles de rendu des devoirs.
Introduction à la philosophie : l’étonnement philosophique
- L’étonnement comme origine de la philosophie : Platon (Théétète), Aristote (Métaphysique), citation commentée d’Aristote.
- Rapport étonnement-ignorance, parcours de L’Apologie de Socrate, définition de la sagesse comme assomption de l’ignorance, explication de la maïeutique.
- Nous avons tous conceptions philosophiques : bonheur, rapport avec la mort, etc. mais philosophons avec des intensités différentes à partir d’un étonnement premier.
- Définition de l’étonnement par Schopenhauer dans Le Monde comme volonté et comme représentation et explication de l’origine même de l’étonnement : considération de la souffrance et de la mort dans le monde ; bonheur n’amène pas à l’étonnement : cf. le premier Bouddha. Etonnement a donc caractère inquiétant.
- Pour tromper cette inquiétude : refuge dans l’opinion - définition platonicienne.
- Episode de la chute de Thalès - le ridicule du philosophe, la haine qu’il s’attire.
- Reprise de l’explication schopenhauerienne de l’origine de l’étonnement et développement : peur de la mort, analyse du On chez Heidegger, et de l’angoisse (Etre et Temps).
- Philosophie prend en charge un étonnement “angoissant” qui n’est pas ponctuel mais doit rester constant à chaque pas du philosophe.
- Mais risque du scepticisme : explication de l’épochè sceptique (Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes) et de ses enjeux existentiels et épistémologiques.
- Position sceptique n’est qu’un moment de l’activité philosophique (Hegel), moment dissolvant tous les prétendus acquis ou préjugés, dogmes, fussent-ils du savoir.
Conclusion du cours sur l’étonnement philosophique.
Cours sur conscience, inconscient, ... Puis-je me connaître moi-même ?
- Introduction, problématisation (le fait que certains incidents de la vie quotidienne attestent la non-transparence à soi du sujet humain, la non-maîtrise de soi)
- La conscience de soi comme préalable à toute connaissance possible
- le cogito cartésien (évidence du savoir, distinction esprit-corps, préparation à la preuve de l’existence de Dieu, etc.)
- le je pense kantien (unité des représentations mais aussi explication de la topologie des facultés chez Kant, distinction phénomène-noumène, idéalisme transcendantal appliqué à l’espace et au temps, etc.)
- La conscience de soi comme effort (non pas état)
- cf. Bergson, les aspects du moi. Aparté sur la localisation de la conscience (neuronal, mental), élan vital, ...
- La conscience de soi : lacunaire voire fiction philosophique ?
- Nietzsche, la conscience comme effet du langage
- Freud et la psychanalyse : présentation des concepts majeurs des deux topiques, cas Anna O, analyse du rêve, ethnopsychanalyse (Totem et Tabou), critique de la religion comme “névrose universelle de l’humanité”...
- Nuance par Jung : conscience et inconscient selon physique de la compensation
- Binswanger et la Daseinsanalyse : traits généraux - l’inconscient comme choix d’existence, la mondanité de l’homme.
- Conclusion du cours sur conscience, inconscient.
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